samedi 15 décembre 2012

Il faut arrêter ce petit sanogo



A l’instar des autres pays où le militaire a définitivement pris le pas sur le politique, le Mali croule sous le poids de l’instabilité. Ce n’est un secret pour personne que cette « Nation » frontalière du Sénégal arrive mal à s’unifier ; posant alors son unité nationale en question.

Tout cela est connu, médiatisé notamment par la situation au Nord. L’instabilité militaire empêche toute stabilité sociale et politique. Mais ce n’est pas un motif suffisant pour que ce capitaine de petite semaine se permette de réinventer  le destin des Maliens par lui-tout seul.

Dès l’enclenchement des négociations avec les Chefs d’Etat africains, j’avais compris que ce qui est récemment arrivé, arriverait : la démission forcée de Cheik Modibo Diarra. A mon humble et provisoire avis, il devait être écarté par la CEDEAO depuis le début et remis dans sa cage. C’est trop donner un honneur à quelqu’un qui ne sème que de l’horreur. Ce que j’aurais préconisé si ce Sanogo n’est pas d’accord avec la situation dans son pays, c’est qu’il prenne la parole comme la démocratie le permet à chaque citoyen et exprime son opinion.

Comment convenir avec lui qu’il puisse anticiper sur ce que des journalistes appellent la « communauté internationale », l’U.A, la CEDEAO etc. ? Comment un seul individu (qu’on ne m’objecte surtout pas qu’il est avec une armée !) peut –il à lui tout seul prendre les devants sur un dossier encore « pendant » sur la scène internationale ? Et cela au moment où on réfléchit sur une intervention armée au Nord du Mali ?

Il faut que tu sois moins présomptueux et plus humble cher petit sanogo !

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