A
l’instar des autres pays où le militaire a définitivement pris le pas sur le
politique, le Mali croule sous le poids de l’instabilité. Ce n’est un secret
pour personne que cette « Nation » frontalière du Sénégal arrive mal
à s’unifier ; posant alors son unité nationale en question.
Tout
cela est connu, médiatisé notamment par la situation au Nord. L’instabilité militaire empêche toute stabilité sociale et
politique. Mais ce n’est pas un motif suffisant pour que ce capitaine de petite semaine se permette
de réinventer le destin des Maliens par
lui-tout seul.
Dès
l’enclenchement des négociations avec les Chefs d’Etat africains, j’avais compris
que ce qui est récemment arrivé, arriverait : la démission forcée de Cheik
Modibo Diarra. A mon humble et provisoire avis, il devait être écarté par la
CEDEAO depuis le début et remis dans sa cage. C’est trop donner un honneur à
quelqu’un qui ne sème que de l’horreur. Ce que j’aurais préconisé si ce Sanogo
n’est pas d’accord avec la situation dans son pays, c’est qu’il prenne la
parole comme la démocratie le permet à chaque citoyen et exprime son opinion.
Comment
convenir avec lui qu’il puisse anticiper sur ce que des journalistes appellent
la « communauté internationale », l’U.A, la CEDEAO etc. ? Comment
un seul individu (qu’on ne m’objecte surtout pas qu’il est avec une armée !)
peut –il à lui tout seul prendre les devants sur un dossier encore « pendant »
sur la scène internationale ? Et cela au moment où on réfléchit sur une intervention
armée au Nord du Mali ?
Il
faut que tu sois moins présomptueux et plus humble cher petit sanogo !
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